Kaamelott – Premier Volet : un retour sur grand écran

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Kaamelott suit les aventures du roi Arthur et des chevaliers qui l’accompagnent dans sa quête du Graal. Un récit connu qui se développe dans un registre anachronique – le langage contemporain et familier joue avec l’époque du roi Arthur. Cette atmosphère particulière et inhérente à la série se retrouve dans ce premier volet qui constitue la première partie d’une trilogie [1].

Kaamelott – Premier Volet est la suite directe de la série. Le public retrouve le roi Arthur en exil depuis près de dix ans, ainsi que Lancelot qui règne désormais sur le Royaume de Logres. Alexandre Astier – réalisateur et acteur – se lance un défi de taille en adaptant Kaamelott au cinéma : ce passage du petit au grand écran modifie le format, mais aussi le rythme de cette interprétation de la légende arthurienne.

En dépit du format sériel qui avait ravi les fans de la première heure, le film n’est pas un enchainement de petites scènes comiques ponctuées par les trois sons de cor. Le rythme change afin de s’adapter aux nécessités du long métrage : le ton devient plus sérieux et l’humour décalé des chevaliers intervient de manière ponctuelle.

Alexandre Astier profite des plans larges, des décors plus ambitieux et des effets spéciaux qui permettent aux publics de saisir avec plus d’ampleur l’allure de Kaamelott et ses alentours : le film emmène l’audience en Orient, en Mauritanie et jusque dans les forêts gauloises. Si Alexandre Astier joue et réalise, il compose aussi la bande originale qui est ensuite interprétée par l’orchestre symphonique de Lyon.

Le format change, mais le public retrouve en grande partie le casting qui composait la série et les guests stars notamment Géraldine Nakache, Antoine de Caunes et Alain Chabat. Plus inattendu dans son rôle d’Horsa – un mercenaire saxon – le chanteur Sting. Le musicien rejoint pour la première fois le casting de Kaamelott à la surprise d’Alexandre Astier [2].

Qu’on se rassure ! Bien que le réalisateur s’attaque à un cœur de cible spécifique qui est déjà familier à la série, il n’oublie pas le reste de l’audience. Pour parvenir à réunir ce large public, il pose les enjeux dès les premières minutes à l’aide d’un carton explicatif qui ouvre le film. Celles et ceux qui connaissent les références seront ravi.e.s de retrouver les répliques devenues célèbres, notamment celle du chevalier Bohort et son cri d’attaque : « Mécréant ! », mais les scènes burlesques et les péripéties des chevaliers sauront trouver un public pas encore initié à la série.

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