Le Choix de Sophie

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Note TOPO : 4,5/6         Note artistique : ⅚ 

En 1947, le jeune Stingo se transfère à New York avec l’objectif d’écrire son premier roman. Là, il connaît Sophie Zawistowski, une belle immigrée polonaise qui a survécu à l’Holocauste, et de son amant, Nathan Landau. Sophie remarque la grande capacité d’écoute que possède Stingo, et elle commence à se confier avec lui en lui exprimant ses tourments. À travers une série de « flashback », on découvre peu à peu le passé de Sophie jusqu’à l’inimaginable    choix finale : pour savoir avec quelle type de choix elle est confrontée, vous devez d’abord regarder les 2 heures 30 de film, mais je vous assure que ça vaut le coup.

    Ce film nous oblige en particulier, à réfléchir sur des dilemmes moraux qui souvent n’ont pas vraiment de solutions (et c’est dans ce cadre-là que le professeur Matteo Gianni nous a vivement conseillé de regarder ce film). La théorie utilitariste dit que notre objectif doit être la maximisation du bien-être, et donc que chaque action qu’on fait, doit être faite uniquement en fonction des conséquences qu’elle aurait sur notre bien-être futur. Parmi les nombreuses critiques faites aux utilitaristes, il y a celle que dans le présent on ne sait pas forcement quelle est l’action qui nous donnera le plus de bien-être dans le futur. Ce film est une représentation exemplaire de cette critique, il montre comment un choix qui sur le moment pouvait paraître le meilleure, peut se révéler dévastant dans le futur.  « Le choix de Sophie » fait partie de la catégorie des « must-see movies», car il nous propose un dilemme moral significatif, il traite le sujet de la culpabilité et de la conséquente autopunition, de plus il y a une grandiose Meryl Streep dans celle qui est considérée la meilleure performance féminine de l’histoire du cinéma.

Conseil : C’est plus un devoir qu’un conseil, il faut regarder le film dans sa langue originale (anglais) pour apprécier Meryl Streep qui parle polonais, allemand avec accent polonais et anglais avec accent polonais.

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