TOPO : une décennie en chiffres

Avatar de Webmaster de Topolitique

10 ans de rédaction

Pour ceux.elles qui y écrivent ou qui y filment, qui l’organisent et l’alimentent, qui le lisent ou le suivent, TOPO, c’est beaucoup de choses. Afin d’y voir un peu plus clair, de susciter l’envie chez les nouveaux.elles lecteur.rice.s. ou la nostalgie chez les ancien.ne.s rédacteur.rice.s, nous allons revenir sur 10 ans de rédaction, à travers les chiffres. Prosaïque, diront certain.e.s, de revenir sur une expérience humaine à travers des chiffres. Bien au contraire, l’idée est ici de saluer par un hommage synoptique l’ensemble des contributions qui ont fait de TOPO ce qu’il est devenu en 10 ans : un média étudiant dynamique en constant renouvellement.

Une audience fidèle

Au fil des années, TOPO s’est constitué une audience fidèle. Ayant fait le pari du format dématérialisé, le média a rapidement investi les différents réseaux sociaux. TOPO c’est donc plus de 100 topoïstes via WhatsApp, 350 abonné.e.s sur YouTube (pour plus de 40000 visionnages), 560 sur Twitter, près de 600 sur Instagram et plus de 2000 sur Facebook. C’est aussi une audience hétérogène : 57% des abonné.e.s sur Facebook (et 52% sur Instagram) sont des femmes [1] et, bien que la plupart des lecteur.rice.s visitent le site depuis la Suisse ou la France, TOPO enregistre des visites sur son site depuis les 5 continents et à travers des dizaines de pays, comme en témoigne la carte ci-dessous. Si TOPO a réussi à développer un lectorat aussi fidèle que diversifié, c’est peut-être grâce à sa capacité à couvrir une gamme de sujets extrêmement vaste, tant dans le temps que l’espace.

Origine des visites enregistrées sur le site de TOPO durant l’année 2021.

Un journal pluriel

En tant que média étudiant, TOPO a en effet pu développer au fil des années un riche panel de rubriques en s’appuyant sur des rédacteurs et rédactrices issu.e.s de nombreuses facultés. On pourra noter entre autres la profondeur historique apportée par les étudiant.e.s en histoire, l’éclairage transfrontalier proposé par les celles et ceux en relations internationales, la vulgarisation des sciences les plus dures par les étudiant.e.s les plus courageux.ses, l’articulation des questions de genre par des rédacteur.trice.s en sciences sociales, la mise en lumière de problématiques écologiques essentielles par les topoïstes issus des sciences de l’environnement ou encore la couverture dense de la culture locale, nationale et internationale par les étudiant.e.s en lettres. Si la rédaction d’articles s’est souvent inscrite dans la continuité des études de leur auteur.rice.s, nombre de rédacteur.rice.s ont profité de la liberté de rédaction de TOPO pour s’essayer au traitement de sujets étrangers à leurs études, et offrir un regard extérieur enrichissant. C’est ainsi qu’après 10 ans de rédaction, TOPO a publié plus de 500 articles, soit un peu plus d’un par semaine en moyenne. Ces articles ont été publiés dans 9 rubriques, suivant la répartition ci-dessous. Sur 10 ans de rédaction, on peut ainsi remarquer une prévalence des questions nationales et internationales, ainsi que de la couverture de la culture et de la documentation de l’histoire, mais aussi, nous le verrons, un intérêt croissant pour des rubriques en plein développement. 

Répartition des articles par rubrique depuis 2012.

TOPO aujourd’hui

Une rédaction en pleine ébullition

En effet, en tant que journal étudiant, TOPO est particulièrement sensible à l’immixtion dans le champ académique et journalistique de nouveaux enjeux. De fait, si l’on jette un œil aux rédactions de l’année 2021, on observe une répartition nouvelle des articles, qui acte de l’intérêt pour des thématiques actuelles qui bousculent l’actualité. Les rubriques Genres et Identités et Technologies et Environnement ont ainsi été parmi les rubriques les plus entretenues de l’année 2021, cumulant à elles deux près d’un tiers des rédactions totales de l’année. Investi.e.s, réactif.ve.s et motivé.e.s, les rédacteurs et rédactrices de TOPO ont ainsi permis au journal de signer une année remarquable malgré une survivance des effets de la pandémie.

Répartition des articles par rubrique pour l’année 2021.

Fluctuat nec mergitur

Les deux années pour lesquelles nous disposons de données chiffrées – 2020 et 2021, nous permettent en effet d’observer un retour dynamique de TOPO dans l’environnement informationnel universitaire d’après pandémie. Durant l’année 2020, marquée par une désertion forcée des espaces universitaires et un appauvrissement des échanges qu’ils permettaient, le journal a vu son activité ralentir. Après avoir été ébranlé pendant la première année de la pandémie, le média étudiant de l’UNIGE a toutefois su rebondir et s’adapter aux imprévisibilités de calendrier et aux allées et venues des mesures sanitaires. Ainsi, durant l’année 2021, le site de TOPO a vu ses visites être multipliées par trois par rapport à l’année précédente. En 2022, la reprise post-pandémie de l’activité de TOPO est également claire. Depuis le 1er janvier 2022, plus de 17’000 visites ont été enregistrées sur notre site – c’est près de cinq fois plus que l’année passée à la même période. Dix ans d’activité ont également permis au journal de se développer, de jouir de son réseau d’alumni croissant et ainsi de profiter de coup de publicité appréciable, comme lorsque l’interview au 19h30 d’une ancienne rédactrice de TOPO à propos de la crise en Ukraine a permis au site du journal d’enregistrer plus de 3000 visites en 24h au début du mois de mars [2]. Au fil de ses années d’existence, le flambeau de TOPO s’est transmis, le temps de quelques semestres d’études, à de nombreuses équipes de rédacteur.rice.s. A l’heure de souffler ses 10 bougies, TOPO fait la démonstration de sa vigueur à toute épreuve ; il n’a, de toute évidence et chiffres à l’appui, pas pris une ride.

Avatar de Webmaster de Topolitique

Laisser un commentaire