La CUAE continue de s’interroger sur son amélioration

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En cette période estivale, certains étudiants sont toujours mobilisés dans le domaine associatif. Mardi dernier s’est réuni le groupe de travail de la CUAE sur la faîtière (GT faîtière). Le but de ce groupe est de trouver des moyens pour améliorer la vie étudiante en faisant le point sur le fonctionnement actuel de la CUAE. Le GT faîtière s’était auparavant réuni trois fois et avait accueilli les tenants du projet de l’AFU. Ces derniers avaient, durant les deux premières réunions, lancé une certaine dynamique en regrettant certains fonctionnements de la CUAE. Pour en savoir plus, lire notre article sur « les discussions autour de la faîtière ».

Depuis la création de l’AFU en mai dernier, le GT faîtière s’est focalisé sur une réforme statutaire de la CUAE. Au programme de la dernière réunion, une restructuration de l’Assemblée des délégués (AD) qui devrait d’ici quelques mois côtoyer un nouvel organe. Cet organe, nommé pour l’instant « Assemblée de coordination » (AC), devra assurer une place plus important pour les activités interassociatives et apolitique en dynamisant la vie étudiante. Nadine Frei, secrétaire permanente de la CUAE, a insisté sur le rôle « d’enrichissement de la vie étudiante » que devrait avoir l’AC.

Cette nouvelle assemblée devrait fonctionner sur le même modèle que l’actuelle Assemblée des délégués. Ce sont majoritairement les représentants des associations qui y siégeront. L’AC pourra se prononcer sur des décisions interassociatives à la majorité. À noter qu’une nouveauté apparaît par rapport à l’AD : un organe de coordination supervisera l’AC. Ce n’est donc plus le comité de la CUAE qui fixera l’ordre du jour mais principalement ce nouvel organe.

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Les participants de ce GT mettent en garde contre une réforme trop importante de manière précipitée. Quentin Stauffer, secrétaire permanent de la CUAE, rappelle que ce genre d’organe dépend de la motivation des étudiants. Le GT préfère donc faire une réforme « en douceur », plus pragmatique, quitte à revoir les statuts dans un an en fonction du succès de ce nouveau « pôle vie étudiante et associative ».

On notera des absents durant la réunion. Aucun représentant de l’AFU n’a pris part à la discussion. Le vice-président de l’AFU déclarait en juin dernier dans la Tribune de Genève : «Des discussions ont eu lieu pour ne faire qu’un, mais les divergences étaient trop importantes.» Les représentants du projet de l’AFU ont montré leur point de vue plus radical sur la réforme. Pour eux, réformer ne suffisait pas, il fallait créer une nouvelle faîtière.

La création de l’Assemblée de coordination n’est pas encore définitive. Le prochain comité de la CUAE devra valider les modifications proposées par le GT de mardi dernier, puis si le comité valide le projet, alors il sera présenté à la prochaine Assemblée générale de la CUAE qui aura lieu la rentrée prochaine. C’est seulement si l’Assemblée générale accepte la réforme statutaire que la CUAE pourra se doter de cette Assemblée de coordination.

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