5 questions à la liste 1

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Lire l’édito du dossier « Élections de l’Assemblée de l’Université »

Questions générales (idem pour l’autre liste)

1) Si vous deviez faire un bilan du mandat qui s’achève, quels seraient les points positifs et négatifs ? Feriez-vous quelque chose autrement ?

Deux problèmes principaux se sont posés durant les deux dernières années.

En premier lieu, certains élus étudiants et leurs associations ont été victimes, de manière régulière et appuyée, d’attaques personnelles. Celles-ci ont nui à la cohésion du corps étudiant et l’ont décrédibilisé aux yeux des autres corps ; Hadrien Komaromi et son association, l’AEMG, en ont notamment été victimes de la part de certains membres de leur propre liste, la « liste des associations ». C’est la raison pour laquelle il s’engage cette année sur la liste 1. Pour les deux prochaines années, nous souhaitons prouver que l’existence de plusieurs listes n’implique pas nécessairement une division du corps étudiant et que nous pouvons discuter sereinement même si nous avons des divergences d’opinion.

Dans ce but, nous avons proposé il y a plusieurs semaines à certains représentants de la liste 2 de signer une charte commune à nos deux listes, précisant notamment qu’il n’y aurait pas d’attaques personnelles ou envers certaines associations, durant ou après l’élection, et que nous nous engagions tous à nous rencontrer régulièrement durant les deux prochaines années. Malheureusement, aucune réponse ne nous est à ce jour parvenue.

Deuxièmement, nous pensons qu’aucun travail n’a été fait en amont de cette élection pour inciter à davantage de démocratie universitaire. Nous nous retrouvons à devoir voter une semaine avant les examens, selon des horaires très stricts et alors que les étudiants sont clairement trop peu informés. Nous déplorons cette situation et nous engageons à faire en sorte que les prochaines élections permettent davantage de participation (dates plus adéquates, horaires de vote étendus et/ou vote électronique, etc.).

2) En regardant les programmes on retrouve des similitudes notamment dans la volonté de transparence démocratique, d’amélioration de la vie étudiante et de soutenir les associations. Quels sont les points majeurs (deux ou trois) qui vous différencient de l’autre liste ? 

Plusieurs points nous différencient de la liste 2. Tout d’abord, nous nous engageons pour la reconnaissance des associations faîtières facultaires et pour une modification de la répartition des taxes fixes entre les associations et leur(s) faîtière(s) (cf question spécifique 1).

Nous désirons également instaurer un lien avec les étudiants de toutes les facultés en passant par leurs élus locaux, les membres du conseil participatif. Nous avons des élus dans les conseils participatifs de 6 facultés (lettres, GSEM, droit, FPSE, sciences et médecine) et contacteront les élus des autres facultés et instituts dès le terme du scrutin. Ainsi, un problème affectant une faculté pourra très vite être remonté jusqu’à nos élus de l’Assemblée de l’Université et donc jusqu’au Rectorat.

Toutefois, la différence majeure concerne notre vision du programme. Nous ne souhaitons pas promettre de nous engager sur des principes vagues, qui ne seront probablement pas abordés durant les deux prochaines années. Pour chaque point de notre programme, nous proposons des mesures concrètes (outre celles déjà citées, nous nous engageons également à obtenir la publication du rapport annuel de la CGTF – il est primordial que tous les étudiants sachent ce qui est fait avec l’argent de leurs taxes –, à demander la consultation systématique des quatre corps pour les procédures de renouvellement, etc.) que nous appliquerons durant les deux prochaines années. Notre objectif est qu’au terme de ces deux ans, n’importe quel étudiant puisse déterminer ce que nous aurons accompli ou non de notre programme actuel, sans le moindre doute.

3) Votre liste a-t-elle un lien avec l’actuelle faîtière des étudiants (CUAE) ou avec la future AFU ? Est-ce qu’en votant pour votre liste, cela revient-il à un soutien indirect à l’une ou l’autre des faîtières ?

En aucune façon. Notre liste n’a de lien ni avec la CUAE ni avec l’AFU et n’est soutenue par aucune des deux de quelque façon que ce soit. Elle émane de vingt étudiants chevronnés, dotés d’expérience dans le monde associatif et au sein des organes participatifs de l’Université, étudiants désireux d’améliorer la vie des étudiant-e-s en défendant les intérêts de ces derniers et en les représentant à l’Assemblée de l’Université. Voter pour la liste 1, c’est voter pour notre programme, garantissant des mesures concrètes pour l’amélioration de notre quotidien académique, et pour nos candidats expérimentés et motivés, rien d’autre.

En outre, nous tenons à préciser que selon les statuts de l’Université de Genève, les membres des instances participatives siègent en leur nom propre. Aucun lien direct entre une association et un élu n’est donc juridiquement possible.

 

Questions spécifiques au programme de la liste 1

1) Au sujet de la répartition des taxes fixes entre associations et faîtière, vous dites vouloir à la fois repenser « une répartition plus équitable » de 7fr à l’association et 3fr à sa faîtière tout en reconnaissant les faîtières facultaires. Cette augmentation du nombre de faîtières ne créerait-elle pas à la fois une fragmentation des associations et des moyens financiers ?

Non. À l’heure actuelle, les associations faîtières facultaires existent (AESc, AEL) ou sont sur le point de se créer (faîtière des SdS). Cependant, elles sont face à un dilemme : soit ne disposer que de peu de moyens, soit chercher des membres individuels au détriment de leurs associations membres. Leur permettre la reconnaissance et modifier la répartition des taxes fixes changera cette situation et renforcera les faîtières facultaires, dont l’action auprès des étudiants concernés est déterminante. Ce sont elles qui s’emparent de sujets affectant l’ensemble des étudiants d’une faculté (par exemple la réforme de l’IUFE pour l’A.E.L.) et proposent des projets d’envergure (journaux ou fêtes, notamment) capables de réunir tous les étudiants de la Faculté, voire de concerner des étudiants de toute l’Université.

Cette reconnaissance et cette modification de la répartition des taxes fixes bénéficieraient à tout le monde. Elles profiteraient aux étudiants, qui auraient des associations dotées de plus de moyens et donc potentiellement plus actives. Elles aideraient les associations, notamment les plus petites, qui doivent souvent faire face à d’importantes difficultés financières en raison de la taille limitée de leur unité. Elles aideraient les associations faîtières facultaires, qui auraient enfin un statut clair et des moyens adaptés à leurs buts. Enfin, les faîtières universitaires auraient certes moins d’argent, mais en compensation leurs associations membres seraient beaucoup plus vigoureuses. N’est-ce pas là le but idéal d’une faîtière ?

2) Vous dîtes vouloir « promouvoir et développer les services offerts aux étudiant-e-s » en citant notamment les services déjà en place (Uni emploi, sports universitaires), déplorez leur manque de visibilité et souhaitez ainsi agir là-dessusConcrètement, qu’aimeriez-vous développer pour compléter ou améliorer ces services ?

Nous entreprendrons plusieurs actions. Tout d’abord, nous rencontrerons le personnel de ces différents services et instaureront un contact avec eux, dans le but d’écouter leurs propositions et de travailler conjointement sur ce point.

En outre, nous encouragerons les collaborations entre les étudiants, les associations et ces services. Pour donner quelques exemples, certains candidats de notre liste ont contribué au Geneva Sciences Jobs Lab (organisé conjointement avec Uni-emploi) ou aux campagnes de sensibilisation au mélanome (établies avec l’aide de l’Antenne Santé). Notre volonté est d’inciter à des collaborations de ce type, notamment en améliorant les interactions entre les étudiants, les associations et ces services et en prenant des décisions claires à ce sujet au sein de l’Assemblée de l’Université. Ainsi, augmenter la visibilité de ces services et la connaissance des étudiants les concernant permettrait d’améliorer leur impact grâce à une plus grande implication et donc participation globale de la part des étudiants.

Ces projets tirent profit du dynamisme et de la volonté des étudiants ainsi que des ressources (financières, logistiques et techniques) des services concernés, ce qui profite directement aux étudiants. Nous comptons encore renforcer cela.

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Une réponse à “5 questions à la liste 1”

  1. Avatar de Trantor24
    Trantor24

    Très intéressant. Pourquoi vous n’avez pas fait la même chose pour la liste 2 ?

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