TOPO

Chaque année ont lieu les élections universitaires. Traditionnellement, les différentes associations de l’université se concertent pour faire une liste commune. Ainsi, elles évitent de se faire la guerre pour mieux se concentrer sur la défense de notre université.

Or, cette année, un groupe d’étudiant a décidé de lancer sa propre liste. Par ambition personnelle ou par frustration envers des associations d’étudiants ? Personne ne sait vraiment quelles sont leurs ambitions. Leur programme est finalement le même que celui des associations d’étudiants, avec une volonté sécuritaire en plus.

Bon, l’UNIGE est déjà l’un des endroits les plus surveillés de Genève : caméras de surveillance multiples, rondes de securitas en permanence, etc. George Orwell peut retourner se coucher. Alors imaginez augmenter le budget de la sécurité. Tout d’abord, sur quel autre budget l’uni va-t-elle devoir pomper ? Ensuite, quelle vision de société voulons-nous développer ?

Passons…

Ces candidats espèrent discuter et trouver des ententes avec les autorités de l’université. La négociation et la causette avec le rectorat pour améliorer l’université ! Mais que faire quand le rectorat est sourd à nos demandes ? Que faire quand le rôle des étudiants est relegué à celui de pot de fleurs pour légitimer un énième changement?

Ces candidats continuent en accusant les associations d’étudiants et la CUAE d’organiser des « actions coup de poing », d’avoir une posture « militante » et « agressive ». Mais quand des propositions constructives restent sans appel, il faut réagir. Quand l’intérêt des étudiants est ignoré *, il faut hausser le ton (et non les taxes). Quand l’université se fait privatiser, il faut mobiliser* !

En réalité, la liste 2 est accusée de vouloir lutter activement pour les étudiants. Elle est accusée de se battre avec conviction pour une université pour tous. Et c’est bien ce que nous voulons !