Rencontre avec Déborah Rosselet, présidente de l’Association des Étudiants en Archéologie Préhistorique et Anthropologie

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Lire Qu’est-ce que l’AEAPA ?

L’AEAPA est une association particulière car elle regroupe des étudiants de facultés qui semblent a priori très éloignées : les lettres et les sciences. Est-ce que cela rend le travail de l’association plus difficile ? Plus enrichissant ?

L’archéologie en elle-même est une discipline faisant appel à des domaines très différents aussi bien des lettres que des sciences. Nous sommes donc habitués à jongler avec diverses notions mais notre atout principal vient du fait que le comité est composé de personnes ayant fait sciences ainsi que de personnes ayant fait lettres. À nous tous, nous connaissons donc bien les rouages des deux facultés, ce qui nous permet de conseiller au mieux tous les étudiants membres de l’AEAPA sans que notre travail ne nous paraisse plus difficile. Mais comme toute association, notre premier but reste de rassembler les étudiants de la filière à travers leurs points communs : l’archéologie préhistorique et/ou l’anthropologie et aussi un certain sens de la fête.

Quel genre d’événements organisez-vous ? Est-ce qu’il y en a un en particulier qui te tient à coeur ?

Nous aimons bien entendu organiser des événements autour de l’archéologie. Ceci nous permet ainsi de faire bénéficier nos membres de visites ou de rencontres avec des professionnels de l’archéologie. Nous avons par exemple pu profiter d’une visite guidée de l’exposition temporaire du Laténium à Neuchâtel en mars dernier.

La bonne ambiance ainsi que les liens entre les étudiants nous tiennent particulièrement à cœur. Pour cela, nous faisons donc un grand apéro en début d’année réunissant les élèves et les professeurs. Nous avons également organisé une soirée sur le thème de la raclette (pièces de fromage et abricotine garanties !) ainsi que plusieurs apéro-pétanque sur la plaine de Plainpalais. Nous avons aussi organisé, avec les associations des sciences de l’Antiquité, la « fête du Sanglier » où, comme son nom l’indique, nous cuisons à la broche un sanglier dans les bois de Versoix.

Est-ce que l’association a de nouveaux projets pour cette année ?

Beaucoup ! Premièrement, nous espérons être reconnus d’ici peu par le rectorat. Depuis notre création en septembre 2014, il y a eu différents problèmes concernant la reconnaissance des associations et nous sommes malheureusement encore en attente d’une réponse.

Concernant nos « nouveaux » projets, nous aimerions continuer de faire profiter nos membres de visites et de rencontres avec des professionnels. Nous aimerions notamment organiser une visite de l’exposition sur la grotte de Lascaux qui sera à Palexpo cet automne. Bien entendu il y aura aussi des activités festives notamment en début d’année pour intégrer nos nouveaux étudiants. 

Qui sont-ils ? Un commentaire ?

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Le premier est bien sûr notre nouveau recteur Yves Flückiger. Je ne peux malheureusement pas encore dire grand chose sur lui mais ayant repris le dossier concernant la reconnaissance de l’AEAPA, je ne puis qu’espérer qu’il sera d’avis que nous aurons le droit d’être reconnus !

Concernant la deuxième photo, ce n’est autre que la Professeure Marie Besse, directrice du Laboratoire d’archéologie préhistorique et anthropologie de l’Institut Forel, l’un des deux laboratoires qui intervient dans la formation des étudiants en archéologie préhistorique. C’est elle qui m’a donné mon premier cours d’archéologie à l’Université de Genève ainsi que de précieux conseils sur le bon maintien d’une truelle !

Quelle est la chose la plus difficile que tu as dû faire pour l’AEAPA ?  La meilleure ?

La chose la plus éprouvante est sûrement notre acharnement à nous faire reconnaître par le rectorat, mais ce n’est pas encore chose faite. Affaire à suivre…

Heureusement, il y a beaucoup de points intéréssants et amusants dans le fonctionnement d’une association. A mes yeux, la meilleure chose c’est lorsqu’on s’apperçoit que l’activité ou la soirée tant attendue plaît à ses membres. C’est ce petit moment où tout fonctionne et où les visages arborent leurs plus beaux sourires.

Si tu devais dire en trois mots ce que t’a apporté l’association, quels seraient-ils ?

Rencontres : faire partie d’une association, c’est rencontrer beaucoup de nouvelles personnes. Autant à l’université qu’à l’extérieur lors de l’organisation des activités.

Amitiés : On pense souvent connaître les étudiants avec lesquels on suit des cours. Mais grâce à l’association, à l’interêt qu’elle a suscité parmi les étudiants et à force de collaborer ensemble, certains membres sont devenus de vrais amis.

Responsabilités : En faisant partie du comité fondateur de l’AEAPA, nous avons de suite dû nous mettre au travail pour que le projet prenne forme. L’administration et les démarches à lancer lors de la création d’une association montrent que ce que vous êtes entrain de créer n’est pas de la rigolade. Cette première année ne fut pas de tout repos, mais poussée par un comité en or et des membres impliqués comment ne pas tout donner pour mettre en valeur notre association ?

Si tu devais donner des conseils pour étudiant qui arrive en archéologie, quels seraient-ils ?

Tout d’abord, viens nous voir ! L’archéologie est un petit monde très sympathique donc il ne faut pas hésiter à nous aborder dans les couloirs d’Uni Carl Vogt ou dans ceux des Acacias. La première rentrée universitaire peut sembler accablante d’informations. Nous sommes là aussi pour conseiller et aider les élèves dans la création de leur horaire ou le choix de leurs cours.

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